L’emploi et l’employabilité peuvent-ils pour l’année 2018 espérer de belles perspectives ?
L’Agence Sénégalaise de Statistiques et Démographie (ANSD) lors de la restitution de l’Enquête Nationale sur l’Emploi au Sénégal (ENES) a fait état d’un recul de près de 3 points du chômage. Ce dernier est donc passé pour le second trimestre de 2017 de 13,3% à 10,8% pour l’avant dernier trimestre de la même année. On serait tenté de dire que ces chiffres ont donc de quoi réjouir et faire souffler un vent d’optimisme à l’entame de cette nouvelle année.
Au final, rien qui vaille la peine de battre les tambours. Il nous reste encore du chemin à faire pour agir réellement sur le chômage. L’accès au premier emploi doit demeurer la priorité des politiques publiques, car la plupart des entreprises ne sont pas motivées à recruter des profils juniors du fait de l’inadéquation des formations avec leurs réels besoins, du manque total d’une première expérience professionnelle ou même de culture d’entreprise.
L’accès au premier emploi, perpétuelle préoccupation des jeunes diplômés
Cependant malgré ce recul du chômage, il convient de tirer sur la sonnette d’alarme car ce chiffre reste élevé chez les jeunes populations urbaines diplômées (20 à 30 ans), 13,8% Cet échantillon en général est composé de jeunes sortant directement des écoles, instituts de formation et universités. Il apparaît clairement que les diplômées du supérieur de niveau BAC+2 et ceux ayant au minimum le niveau BAC+3, sont les plus affectées par ce chômage.Au final, rien qui vaille la peine de battre les tambours. Il nous reste encore du chemin à faire pour agir réellement sur le chômage. L’accès au premier emploi doit demeurer la priorité des politiques publiques, car la plupart des entreprises ne sont pas motivées à recruter des profils juniors du fait de l’inadéquation des formations avec leurs réels besoins, du manque total d’une première expérience professionnelle ou même de culture d’entreprise.