Le Conseil d’Administration de l’IPRES lors de sa séance du 7 janvier 2016, a fixé les nouveaux plafonds relatifs aux paramètres de gestion des régimes de retraite. Dorénavant, les nouveaux plafonds soumis à cotisation sont établis pour le régime général à 300 000 francs CFA et à 900 000 francs pour le régime cadre ; ce à compter du 1er avril 2016. Les instituts de prévoyance sociale sont constitués dans le but de servir aux travailleurs et leurs familles un certain nombre d’avantages destinés à compenser tout type de risque social et de quelque nature qu’il soit. Ce souci d’assurer une certaine stabilité sociale de la part de ceux-ci, fait de l’allocation retraite leur principale prestation. En revoyant ses plafonds à la hausse, non seulement l’IPRES cherche à apporter un nouveau souffle à son effort de capitalisation pour les générations futures, mais aussi il cherche à s’assurer une réserve fonds nécessaire pour mettre en œuvre la mensualisation des allocations retraites et leurs réajustements. L’ampleur sociale du projet oblige donc de réfléchir non pas sur le court terme, mais plutôt sur le long terme face au manque à gagner. En effet, le souci de lutter contre la précarité des retraités et des futurs retraités doit l’emporter sur déficit ressenti. Ce dernier ne sera éprouvé que par les titulaires de contrat stipulant un salaire brut. Tout l’inverse d’ailleurs des titulaires de contrats négociés au net. D’aucuns auraient donc tendance à le considérer comme la remise en cause d’un « droit acquis ». Car avec les nouveaux paramètres de gestion, le salarié qui relève du régime général sentira une baisse de son revenu de 2464 francs CFA tandis que pour celui relevant de la catégorie des cadres la baisse s’élèvera à 3168 francs CFA.
Toutefois, l’exception au principe de non rétroactivité trouverait à s’appliquer concernant donc la remise en cause du « droit acquis ». Car, cette nouvelle disposition dans son ensemble se révèle plus favorable au salarié même si ce sera dans un avenir plus ou moins proche. Et ce, de façon certaine. Néanmoins ce déficit à compter du 1er mai sera moindre compte tenu de la hausse de la prime de transport au bénéfice des salariés. [caption id="attachment_6711" align="aligncenter" width="595"] Tableau de l'évolution de l'impact de l'augmentation des cotisations de l'IPRES pour le salarié.[/caption] [caption id="attachment_6707" align="alignnone" width="1057"] Evolution du montant des cotisations IPRES pour le régime général[/caption] [caption id="attachment_6708" align="aligncenter" width="1214"] Evolution du montant des cotisations IPRES pour le régime cadre.[/caption]